La plupart des personnes en incapacité peuvent reprendre spontanément le travail sans programme de soutien dès qu’elles sont suffisamment rétablies. Il arrive qu’un soutien supplémentaire soit nécessaire.

La réintégration professionnelle

Quand pensez-vous à reprendre le travail ?

Plus la période d'inaptitude au travail est longue, plus il est difficile de reprendre le travail. Réfléchissez donc à vos possibilités dès que possible. Votre mutualité peut vous aider.

Quelles sont les possibilités de retour au travail ?

La majorité des personnes handicapées peuvent reprendre le travail sans programme de soutien une fois qu'elles se sont suffisamment rétablies. 

Un soutien supplémentaire est parfois nécessaire. Par exemple, parce que le travail convenu ne peut être effectué de manière temporaire ou permanente. Votre mutualité peut vous aider dans ce domaine. Nous énumérons les possibilités. Lorsque vous examinez les possibilités, les points suivants sont importants : avez-vous actuellement un employeur ou non ?

Vous avez un employeur actuellement ?

Dans ce cas, nous vous conseillons de choisir les possibilités de soutien qui vous permettent de reprendre le travail auprès de votre propre employeur.

Vous ne pouvez pas prester toutes les heures convenues ?

Un horaire à temps partiel pourrait être la solution, tant comme salarié que comme indépendant. A cet effet, vous avez besoin d’une autorisation du médecin-conseil

Il vous est impossible d’effectuer toutes les tâches convenues ?

Peut-être qu’une reprise avec un ensemble de tâches adaptées est une solution pour vous. Ici, l’avis du médecin du travail de votre employeur est important. Dans ce cas, vous prenez rendez-vous avec le médecin du travail via le service du personnel de votre entreprise.

Vous ne voyez pas immédiatement une solution ?

Dans ce cas, un projet de réintégration peut s’avérer intéressant. Au cours d’un trajet de réintégration, le médecin du travail examine avec les intéressés les possibilités d’un retour progressif à la fonction antérieure, ou à un travail adapté (temporairement ou définitivement), ou un autre travail. Il doit être approuvé tant par votre employeur que par vous-même avant qu’il ne puisse entrer en vigueur. A cet effet, il convient tout d’abord d’introduire une demande de trajet de réintégration. Ici, vous prenez vous-même rendez-vous avec le médecin du travail. Ou vous demandez à un tiers de lancer le trajet de réintégration pour vous : votre employeur, votre médecin traitant, le médecin-conseil de votre mutualité.

Si la reprise de travail à temps partiel, d’un travail adapté ou via un trajet de réintégration semble être impossible pour vous ?

Dans ce cas, le médecin-conseil de votre mutualité peut examiner des alternatives, en concertation avec vous et votre médecin traitant. Il s’agit ici des possibilités vous permettant de retourner au marché de l’emploi, éventuellement via une rééducation professionnelle ou une formation professionnelle.

Vous n’avez pas d’employeur en ce moment ? Ou un retour à votre ancien lieu de travail n’est pas envisageable ?

Dans ce cas, il est préférable de choisir les possibilités de soutien qui résultent en une formation ou un stage. Ici, c’est le médecin-conseil de votre mutualité qui s’occupe de tout. Il collabore avec les offices d’emploi régionaux (VDAB, Forem, Actiris). Pendant la formation ou le stage, la reconnaissance de votre incapacité de travail est garantie.

Une question ?

Contactez le service médical de votre mutualité.